Friday, 27 August 2010

GIULIO TAM - UN ABBÉ LEFEBVRISTE OUVERTEMENTE NEOFASCISTE

(Source photos: la Repubblica)

FN (Forza Nuova), parti d'extême-droite neofascista inaugurait le 27 février son nouveau siège à Bergame (Italie). Un beau cortège d'une centaine de personnes, plutôt casquées ou masquées, n'en faisant qu'une: bras droit tendu et main gauche armée. À sa tête, "Don" Giulio Tam, abbé lefebvriste, un habitué du milieu: le 28 avril 2005, à Cremona, c'est lui qui déjà avait été pressenti pour célébrer la messe-hommage organisée par les néo-fascistes en l'honneur du Duce, Benito Mussolini, pour les 60 ans de son assassinat. "Les hommes meurent, pas les idées" disaient alors les participants nostalgiques. Effectivement. Mais même si cet honneur lui avait échappé, ce proche de Mgr Lefebvre n'a jamais cessé, selon La Repubblica, de "cultiver la mémoire de Mussolini" et d'être un sympathisant d'Alternativa Sociale (puis Azione Sociale) de la petite fille du Duce, Alessandra.

Un prêtre en chemise noire. "Et le prêtre bénit les compagnons de route* avec un salut romain" écrivait encore La Repubblica ce matin, relatant le cortège et ses échaufourrées, mais surtout remarquant la présence de Don Giulio Tam, que le journal décrit comme "menant une troupe para-militaire" peu avare de saluts fascistes dont s'échappe régulièrement le triste et fameux "Sieg Heil!".

Incidents. L'après-midi fut empreint de nombreux heurts avec les "centre sociaux" (généralement plutôt d'extrême-gauche), puis la police. Le tout se clôtura par des incidents en forme de chassé-croisé police/néo-fascistes en plein centre-ville, parfois même au milieu du trafic.

Lefebvriste, ou intégriste, traditionaliste, schismatique,... ?

"Monsieur l'Abbé Giulio Tam, membre de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X", ainsi le dénommait Mgr Lefèbvre dans ses derniers écrits du 4 Mars 1991 (quelques jours avant son décès) où il relevait que "Le Pape (nda: Jean-Paul II) lui-même diffuse désormais sans discontinuer les principes d'une fausse religion, qui a pour résultat une apostasie générale". L'abbé est aussi un pourfendeur notoire de l'Islam, qu'il entend attaquer au "rosaire" (qu'il compare à une "mitrailleuse lourde calibre 50"), et ses sympathies pour Alessandra Mussolini ou "Forza Nuova", dont les slogans se rapprochent de ceux du "FN" français ("Maison et travail aux Italiens", etc) ont clarifié depuis longtemps sa position. On a aussi remarqué qu'il porte parfois des chaussures de militaire sous sa soutane...

Du Vatican, silence, pour l'instant? Benoit XVI travaille depuis 20 ans à la « réconciliation interne au sein de l’Église ». Ce sont d'ailleurs les termes qu'il employa pour justifier la récente libéralisation (ou retour) de la messe en latin. Un prélude à la réintégration progressive et complète de tous les Lefebvristes? C'était déjà le cardinal Ratzinger, alors "préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi" (l'ancienne Inquisition), qui négociait en 1987 avec Mgr Lefebvre pour réintégrer ces brebis égarées. C'est ce dernier qui fit échouer le possible accord au dernier moment, et pas le cardinal, qui appelait à la nomination d'un visiteur apostolique comme médiateur: "Il sera demandé à ce visiteur de recueillir des éléments d’information susceptibles de définir les termes d’une régularisation canonique de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (...) Le visiteur apostolique aura à répondre directement devant le Saint-Père de l’accomplissement de sa mission. Pour favoriser l’issue de cette mission, il a été convenu qu’une nécessaire réserve serait respectée au sujet de cette affaire."


L'abbé Tam a Chieti avec "FN" (29 Mars 2008)

Négationnisme. La "Fraternité Sacerdotale Saint Pie X", maison-mère du mouvement lefebvriste, avait, elle récemment pris les distances avec l'évêque négationniste Williamson...

Et pendant ce temps-là... "Milano, stazione centrale, binario 21".
À la gare centrale de Milan (un monumental hommage au fascisme realisé par Mussolini), des jeunes interrogent les passants: "Savez-vous ce qu'est le quai n°21?". Non, personne ne le sait. le 30 janvier 1944 en partait un convoi pour Auschwitz. Plus de 600 personnes dont 40 enfants, juifs. Plus de 500 d'entre eux étaient déjà morts 1 semaine après: La république de Salò, siège de la République sociale italienne (derniers avatar du fascisme) en fit partir des convois de la mort jusqu'en mai 1944. Une équipe, quasi-exclusivement composée de descendants de déportés y tourne actuellement un film pour ne pas l'oublier. Le temps passe, les témoins disparaissent, il y a urgence à raconter des histoires honteuses qui n'auront bientôt plus de témoins s'il fallait attendre l'autorisation de pouvoir en parler.

Les hommes meurent, mais pas la mémoire.

-a&c-


* "Camerati": de "cameràta", généralement traduit par "compagnon de route", nom que se donnaient les membres du parti fasciste. Vient de "chambrée" ou "cercle" (membre de).


(Source: La Repubblica (Milano))

LE POST 4-03-2009

AGLIO E CIPOLLA

FATHER GIULIO TAM IN A NEOFASCIST RALLY IN BOLOGNA

Neofascist priest Giulio Tam angers antifascists in Bologna

I first reported on Forza Nuova and their fascist priest Giulio Tam two weeks ago, highlighting their links with the BNP. Last month, Ulster Taig wrote that Tam is a candidate for the Bologna mayoral elections this June.

Now Assemble Anti-Fascista di Bologna reports [any translation errors are the responsibility of Seismic Shock]:

No-one legitimises the neofascists of Forza Nuova

Once again, the police in Bologna have allowed a public Forza Nuova speech, on May 28 at 6:30pm, in Piazza Galvani.

It is well-known that militants and leaders of Forza Nuova have distinguished themselves in Italy with violence, beatings, intimidation, attacks, acts of racism, anti-Semitism and sexism.

In Rimini, on September 25th 2007, the Rimini Forza Nuova group was stopped as it was about to make a squadrista (fascist) attack on the social centre Paz. “Violation of the Anti-Terror Law, kidnapping, possession of weapons and material praising the Third Reich …”: these are just some of the allegations involving eleven supporters and members of Forza Nuova di Rimini, including a provincial leader.

In Bologna, November 15 2008, some militants and a provincial leader of Forza Nuova attacked and savagely beat two students and a student returning from a graduation party in Piazza Santo Stefano, just because of their alternative style. One of the three was struck repeatedly in the face while on the ground, and suffered facial fractures and a pocket of blood behind the eye. He was operated upon in the emergency department of the maxillofacial surgery in Bellaria.

We do not need many more examples of the actions of the neo-fascist Forza Nuova, ready to speculate on any topic in order to spread fear and racial hatred.

However, it should be remembered that on December 1 2008, the municipal council of Bologna adopted a motion that calls on the Interior Minister “to outlaw the political movement Forza Nuova, for reconstruction of the Fascist party and for non-compliance with the rules of the Mancino law, as several leaders and activists of Forza Nuova have been involved more than once in incidents of racist and fascist violence (in Bologna, Rimini, Verona and other Italian cities).”

It should be noted that in other Italian cities public authorities have sought to ban demonstrations by neo-fascist parties. Thus, on 18th May 2009, the Venice City Council a motion that calls upon the chief of police not to authorise the Nazi event announced for May 30th by Fiamma Tricolore and Forza Nuova.

It should be remembered that even the Cardinal of Bologna Carlo Caffarra recently condemned racism and anti-Semitism of the mayor candidate of Forza Nuova, Don Giulio Tam, declaring him “incapable of understanding and wanting to understand.”

It should be remembered that on 28th February 2009, Don Giulio Tam performed the Nazi salute during a demonstration of Forza Nuova Bergamo, between rods, tricolour flags, and slogans like “Hang those who leave” and “Sieg Heil”. After that shameful parade, forty-one neo-fascists have been reported as, among other things, advocates for fascism.

Despite these and other relevant considerations, which cannot be held to be sectarian or extremist, the police of Bologna has always assured, in recent months, crowd space for citizen use by the neo-fascist party Forza Nuova.

While an order bans any self-organised demonstrations from using the historic city centre at weekends, whilst ordinary people are forbidden to even sit on the floor, while the use of truncheons against those who disagree is becoming more ‘normal’, the police of Bologna have, under the pretext of elections, authorised in recent months banquets of propaganda which are blatantly racist and xenophobic. There was no complaint for “incitement to racial hatred.”

The rally of Don Giulio Tam disturbs the civil conscience of this city, encourages squadrista deeds of racist and neo-fascists, restricts the personal freedom of many, and makes the area of Piazza Galvani dangerous.

It is unacceptable that this meeting should be authorised by the police of Bologna in opposition to the widespread feeling of this city: a city that rejects anti-Semitism, Islamophobia, homophobia, racism and sexism; a city that – from the Bologna massacre of August 2 1980 to the Uno Bianca gang – has paid a heavy price for the authoritarian policies of neo-fascists and their ilk in the state apparatus.

SEISMIC SHOCK BLOG

28-05-20009

LUSO-AMERICANO CONDENADO A 17 ANOS DE PRISÃO

Tribunal de Mangualde também põe tio na cadeia

Luso-americano Allan Sharif condenado a 17 anos

O luso-americano Allan Guedes Sharif foi hoje condenado pelo Tribunal de Mangualde a 17 anos de prisão efectiva pelos crimes de burla qualificada, extorsão e branqueamento de capitais que lesaram instituições financeiras de vários países.

Do grupo de oito arguidos deste processo, que começou a ser julgado em Janeiro, apenas foi condenado também a prisão efectiva o tio de Allan Sharif, José Guedes, na pena única de 12 anos, pelos mesmos crimes.

No total, Allan Sharif e seu tio José Guedes cometeram 10 crimes de burla qualificada, nalguns dos casos em co-autoria com os filhos e o genro deste e um amigo da família, Horácio Sousa. Quanto aos 17 crimes de extorsão cometidos, apenas ficou provado o envolvimento do sobrinho e do tio.

Os filhos de José Guedes Nuno, Marisa, Carla e o seu marido Carlos Oliveira foram condenados a um ano e três meses de prisão suspensos por igual período, enquanto à filha Cláudia o tribunal aplicou, em cúmulo jurídico, uma pena de três anos e oito meses de prisão suspensa, mas sob regime de prova. Horácio Sousa foi condenado a três anos de prisão suspensa.

Uma vez que não houve apresentação de queixa, todos os arguidos foram também condenados a pagar ao Estado, solidariamente, 193 278 euros. Allan Sharif terá ainda de pagar ao Estado 96 050 euros e José Guedes 171 661 euros.

O tribunal considerou que os arguidos "não colaboraram de forma à descoberta da verdade", uma vez que José Guedes e Horácio Sousa não prestaram depoimento e os restantes "se limitaram à confissão dos factos já evidenciados por outros meios de prova".

Em declarações aos jornalistas, o advogado de Allan Sharif considerou que, "tendo em conta o que se passou ao longo das várias sessões", a pena do seu cliente foi "demasiado excessiva".

"O acórdão é demasiado extenso, foi lido de forma resumida, vamos analisá-lo", afirmou, garantindo, no entanto, que o recurso é certo.

CORREIO DA MANHÃ 27-08-2010

O PLANO DE COMPRA DO BPP PELA OREY ANTUNES

Banca

Um euro compra dívidas do BPP

Duarte d'Orey propôs a compra do BPP por um euro. Assume passivo, mas seis bancos têm de converter 450 milhões de euros de empréstimos em capital. Diogo Vaz Guedes diz que bens não chegam para pagar aval do Estado

O grupo Orey propôs ontem a compra do Banco Privado Português (BPP) por um euro, assumindo o passivo e activo do banco e de duas empresas da Privado Holding. Duarte d'Orey, líder do grupo, espera agora - para efectivar o negócio - a aprovação do Banco de Portugal e do Governo, já que a operação prevê a conversão do empréstimo de 450 milhões de euros, avalizados pelo Estado, em capital social.

Os seis bancos já terão dado o "acordo tácito" à operação de reconversão da dívida em capital. "A banca recebeu esta proposta com agrado", resume fonte do BPP, adiantando que a "proposta formal" foi entregue ao fim da manhã de ontem no Banco de Portugal, embora o banco central, tal como as Finanças, já tenham, desde há duas semanas, conhecimento informal do desenho da operação. A meio da tarde, Vítor Constâncio referia que ainda não tinha tido tempo para analisar a proposta.

Para os clientes do retorno absoluto, a Orey Financial - o braço financeiro do grupo e autor material da compra do banco - garante o "pagamento da totalidade do capital inicialmente investido", afirma a empresa em comunicado emitido ao final da tarde de ontem, "num prazo compreendido entre cinco e seis anos". Ao mesmo tempo, aos clientes será dado "acesso imediato" a linhas de crédito até 25% do "capital inicialmente investido".

A proposta do grupo Orey para a compra do BPP não prevê a "entrada do Estado português no capital do banco", de acordo com comunicado. Condição que satisfaz Teixeira dos Santos, ministro das Finanças, que, também ontem, deixou claro que rejeitaria a entrada do Estado na estrutura accionista do banco. "Relativamente ao BPP tornamos claro que não é do interesse público que o Estado se transforme em accionista", declarou o ministro das Finanças e da Economia, durante uma visita às instalações fábrica Covilis.

Duarte Orey terá conseguido convencer os seis bancos que emprestaram 450 milhões de euros ao BPP para solver depósitos - Caixa BPI, BCP, CGD, BES, Totta Santander Crédito Agrícola - em participar no capital social do banco de forma "temporária", convertendo o crédito em capital.

A Caixa Geral de Depósitos e o BCP deverão dominar a nova estrutura accionista (foram os bancos líderes da operação, contribuindo, cada um, com 120 milhões de euros no empréstimo), tomando acções com direito a dividendos. Mas a gestão do banco, realça o plano, será controlada por Duarte d'Orey. O banco deverá ainda ser dotado de capital fresco, injectado pela Orey Financial, cuja fonte terá origem num empréstimo avultado junto de um dos bancos subscritores do capital social.

O actual accionista do banco, a Privado Holding, garante que todos - accionistas, clientes e Estado - ganham com a proposta do grupo Orey. A holding, liderada por Diogo Vaz Guedes, "confessa" que num eventual cenário de falência do banco, o aval do Estado teria de ser usado para "ressarcir os bancos credores", já que "o património desonerado seria largamente insuficiente para reembolsar os empréstimos".

O que pensam os clientes do retorno absoluto que se arriscam a encaixar perdas de milhões de euros? Estão divididos entre o "apoio tácito à operação" e uma "expectativa" descrita como "cautelosa", esperando novos dados em relação aos apelidados "depósitos" do retorno absoluto.

Jaime Antunes, líder da Associação Privado Clientes, afirma que "esta solução em comparação com o que existe é boa, mas não é uma solução perfeita", já que "perfeito era receber o dinheiro, congelado há oito meses". A solução do Governo, diz o também investidor e accionista da Privado Holding, "foi abandonar o banco e os clientes".

O advogado Miguel Henrique, da Associação de Defesa dos Clientes BPP, "sem conhecer os detalhes da proposta", afirma, no entanto, que "qualquer negócio está dependente da aprovação dos clientes, a não ser que a parte compradora tenha 500 milhões de euros para injectar e lhes pagar", diz, referindo-se às perdas contabilísticas dos três mil clientes, cuja carteira valia inicialmente 1,3 mil milhões de euros.

por RUDOLFO REBÊLO

11 JULHO 2009

DN BOLSA

DUARTE D'OREY

Herdou um negócio de navegação quando sempre quis ter um banco

Não fosse a determinação e ambição de Duarte d"Orey e quase se poderia dizer que a sua entrada na empresa da família, em 2003, mais parecia um erro de "casting". Aos 32 anos, o jovem gestor assumiu as rédeas de um negócio secular, fundado pelo seu bisavô em 1886 e que cresceu em torno da navegação marítima.

Não fosse a determinação e ambição de Duarte d'Orey e quase se poderia dizer que a sua entrada na empresa da família, em 2003, mais parecia um erro de "casting". Aos 32 anos, o jovem gestor assumiu as rédeas de um negócio secular, fundado pelo seu bisavô em 1886 e que cresceu em torno da navegação marítima.

Duarte herdava um negócio de barcos quando, na realidade, o que sempre quis foi ter um banco. O percurso já vinha a ser feito e a afinidade com a área financeira era, por demais, evidente.

Começou a estagiar na sala de mercados do Citibank era ainda estudante de Gestão na Católica. Aí, fez de tudo, "desde servir cafés a ir a leilões do Banco de Portugal e a experimentar os carros da rapaziada que lá trabalhava", recordou numa entrevista ao Negócios em Novembro de 2005.

Recém licenciado, entra na União de Bancos Portugueses em 1994, instituição que viria a ser comprada pelo Banco Mello para o qual Duarte d'Orey transita ficando como responsável pela área de mercados e, posteriormente, da tesouraria. Foi aí que se cruzou com Luís Pereira Coutinho, o seu "melhor chefe de sempre" e uma figura "fundamental" na carreira.

Em 99, decide lançar-se em voos mais altos e cria o First Portuguese Opportunity Fund, introduzindo novas classes de activos e investimentos alternativos no mercado português. Entre estes, os fundos de futebol que viriam a ajudar a projectar a notoriedade do grupo Orey. Em especial quando, no âmbito de um acordo com o Sporting Clube de Portugal, o fundo passa a deter percentagens de relevo dos passes de vários jogadores, entre os quais Cristiano Ronaldo, que estava na sua carteira quando se concretizou a transferência para o Manchester. Um negócio proveitoso.

O negócio corria bem a Duarte d'Orey. Tão bem que foi no seu músculo financeiro que a família encontrou solução para garantir que o negócio, em risco de ser adquirido por terceiros, pudesse continuar em mãos d'Orey. Mesmo assim, a questão não terá sido pacífica. Mas ao adquirir 12,5% do grupo, que pouco depois crescem para 60% através de uma operação de "leverage buy out", Duarte d'Orey assegura os comandos da empresa. No papel, o grupo Orey compra o First Portuguese Group. Mas na prática, foi como se este tivesse adquirido o grupo. Duarte d'Orey estava longe de ser o tal erro de "casting".

Desde então, a aposta do grupo na área financeira tem sido crescente. E num recente auto-balanço sobre os seus 10 anos de empreendedorismo, Duarte d'Orey voltou a frisar que o foco é claro: "transformar a Orey numa empresa de investimentos". Na última assembleia-geral do grupo, no passado dia 1 de Junho, a Orey aprovou já a venda das suas actividades tradicionais a um fundo de "private equity", constituído pelo próprio grupo. Sob a gestão do Orey Capital Partners ficarão todas as actividades não financeiras.

Bom gestor de passivos

Hoje com 38 anos, casado e pai de cinco filhos, Duarte d'Orey propõe ser a solução para o Banco Privado Português. Se o negócio se concretizar, a troco de um euro, o grupo Orey ficará com um banco que tem a sua credibilidade afectada, um grupo de clientes com investimentos furados e um buraco financeiro que exigiu uma injecção de 450 milhões de euros protagonizada por um consórcio de bancos e com garantia estatal. A missão soa difícil. Mas há quem diga que Duarte d'Orey gosta mesmo de um bom desafio. E mesmo entre aqueles que não morrem de amores por ele, há quem lhe reconheça "brilhantismo técnico" e uma vulgar aptidão para o risco. É um empresário "com uma coragem acima da média, que faz acontecer e que ganha mais do que perde", descreve uma fonte.

A gestão de passivos parece ser um dos seus fortes. E a auto-estima um dos seus grandes activos. Duarte d'Orey é conhecido no mercado como pessoa de grande ego, "muito vaidoso" e esta é uma faceta que gera anticorpos. Por parte de um amigo, a resposta surge pronta: "Dizem mal dele, mas o que têm é inveja!".

13 Julho 2009

Jornal de Negócios

DUARTE D'OREY: AMBICIOSO E DESTEMIDO

Tem apenas 38 anos e um plano para salvar o Banco Privado Português (BPP) da falência. Pragmático mas também intuitivo, serviu cafés no Citibank e geriu uma carteira de acções aos 16 anos.

Estudava no liceu Maria Amália, mas entre uma aula de Matemática e outra de Português Duarte d'Orey, na altura com 16 anos, corria para a Bolsa de Lisboa. O seu pai, que trabalhava no Brasil, tinha-lhe deixado uma tarefa de peso: gerir uma carteira de acções da empresa familiar, a Orey Antunes. Foi o primeiro treino intensivo do adolescente para uma carreira dedicada ao sector financeiro. Hoje, aos 38 anos, o empresário mantém o espírito destemido dos tempos de juventude e propõe-se a acabar com o longo e penoso caminho para a falência do BPP. A proposta de viabilização da Privado Holding, dona do Banco Privado Português, que pretende reembolsar os clientes do retorno absoluto e recapitalizar a instituição, já está nas mãos do Governo e do Banco de Portugal, que devem pronunciar-se no início da próxima semana.

Nascido em Luanda em 1971, Duarte d'Orey não foi um aluno brilhante no liceu, muito menos na Universidade Católica, onde se formou em Gestão de Empresas sem honras nem distinções. Queria trabalhar rapidamente, por isso a meio do curso resolveu telefonar para o Citibank a pedir trabalho. Acenou com a experiência como corretor da carteira de acções do seu pai e disse que gostava de transaccionar no mercado de capitais. Contrataram-no para servir cafés e fazer trabalhos de estafeta. Ganhou tarimba, garante hoje aos seus colaboradores. Foi dealer do mercado monetário, derivados e câmbios no mesmo banco, e esteve na União de Bancos Portugueses, entretanto comprada pelo grupo Mello, onde trabalhou como tesoureiro. Há dez anos arriscou em nome da ambição, mas deu-se mal. Saiu do Banco Mello e criou o primeiro hedge fund português com dez milhões de euros angariados a vários investidores. Por azar, nessa altura, um dos maiores hedge fund dos Estados Unidos - Long Term Capital Management - faliu e deixou uma marca negativa neste tipo de instituições em todo o mundo, incluindo em Portugal. Por contaminação da situação internacional, os investidores portugueses recuaram e Duarte d'Orey ficou apenas com um cliente e um milhão de euros para investir. Em 1999, o empresário fundou o First Opportunity Fund, estabelecendo investimentos alternativos no mercado nacional, e um ano mais tarde nasceu o First Portuguese SGPS, uma das primeiras empresas de gestão de activos do País. Com o objectivo de inovar constantemente, introduziu no mercado fundos de investimentos sobre passes de jogadores de futebol. Os do Sporting foram um sucesso, os do Porto menos, e os do Boavista revelaram-se uma desgraça.

Pouco tempo depois, perante uma disputa na sucessão da Orey Antunes, Duarte d'Orey, que fizera um percurso à parte da empresa que está há 120 anos nas mãos da sua família, lançou uma OPA e adquiriu a instituição procedendo a uma reestruturação assente na criação de sub-holdings por áreas de actividades. A revolução não foi pacífica e alguns familiares não gostaram das novas ideias. Hoje, a empresa está focada fortemente no sector financeiro e cada vez menos nas suas áreas tradicionais (ver caixa).

No trabalho, o empresário invoca muitas vezes os valores do râguebi, desporto que jogou durante anos como federado no CDUL e na selecção: humildade para aprender, solidariedade e lealdade, sacrifício, compromisso e respeito pelos companheiros.

Para descontrair gosta de ao fim-de-semana ir para a quinta que tem no Alentejo ou ficar na sua casa no bairro da Lapa na companhia da mulher, Mónica Lima Mayer Alves Moreira, e das cinco filhas. Acusam-no de ser vaidoso mas uma fonte próxima do empresário disse ao DN que o seu aspecto físico sempre suscitou "inveja". O certo é que não descura a imagem. Até pode ir trabalhar vestido de forma descontraída, mas se tiver uma entrevista agendada com a imprensa muda para um fato mais formal. Viaja em classe económica e prefere gastar mais em bons hotéis e ficar bem instalado.

Os amigos dizem que detesta a exposição pública, excepto quando isso beneficia o seu trabalho, mas evita ser fotografado em eventos sociais. Líder nato, ambicioso, diz que gosta de psicologia e acredita que consegue ler o olhar de qualquer pessoa. Muitas vezes funciona por intuição. Uma vez decidiu comprar uma casa sem a ver por acreditar, pela descrição, que era perfeita. Nos negócios é mais pragmático e calculista e os seus detractores dizem que faz qualquer coisa para que o seu nome fique gravado nos manuais da economia.

por RITA ROBY GONÇALVES

DIÁRIO DE NOTÍCIAS 10 Julho 2009

QUANDO A OREY ANTUNES QUIS COMPRAR O BPP

Caso BPP: Orey Antunes compra BPP por um euro

O Grupo liderado por Duarte d Orey vai entrar no capital da Privado Holding

Concretizou-se o negócio de compra do BPP que o Expresso noticiou em primeira mão, no último sábado. Custo da operação: um euro.

A Sociedade Comercial Orey Antunes informou hoje a Comissão do Mercado de Valores Mobiliários ter adquirido a totalidade do Banco Privado Português (BPP) e de duas empresas holding do Grupo Privado Português pelo preço simbólico de um euro.

"No seguimento do comunicado divulgado no dia 4 de Julho de 2009, a Sociedade Comercial Orey Antunes, S.A. (SCOA) vem informar que acordou hoje a aquisição, pela sua participada Orey Financial, Instituição Financeira de Crédito, S.A. (Orey Financial), da totalidade do capital do Banco Privado Português, S.A. (BPP) e de duas empresas Holding do Grupo Privado Holding (Gest Advisors, Ltd. e Pcapital, SGPS, S.A.), pelo preço total de um Euro", refere a nota enviada à CMVM.

O acordo alcançado encontra-se "sujeito à verificação de determinadas condições, em particular da autorização do Banco de Portugal", adverte o comunicado.

Tendo em atenção a actual situação financeira do BPP, a Orey Financial acordou que "seja de imediato submetido à aprovação das entidades públicas e privadas relevantes, por parte da administração do BPP, um plano de recapitalização para a recuperação e saneamento" daquela instituição bancária.

Simultaneamente, a Orey Financial apresentará um programa de reestruturação do produto "Retorno Absoluto - Investimento Indirecto com Garantia" do BPP que visa assegurar aos clientes que subscreveram este produto uma solução de recuperação a médio prazo do capital investido, refere a nota à CMVM.

A aquisição do BPP e das duas sociedades pela Orey Financial enquadra-se na estratégia já anunciada de "centrar a actividade do Grupo Orey na área financeira, desenvolvendo as actividades não financeiras através de um fundo de Private Equity, denominado Orey Capital Partners", conclui o comunicado.

Negócio precisa de parecer do Banco de Portugal
O porta-voz da Associação Privada de Clientes, Jaime Antunes, comenta que a compra do Banco Privado Português (BPP) "é uma boa notícia", mas está "dependente do parecer das entidades oficiais", como o do Banco de Portugal.

O porta-voz dos clientes reforça que "uma mudança accionista num banco precisa do parecer favorável, vinculativo e decisivo do Banco de Portugal", que "ainda não se pronunciou". Para Jaime Antunes, "sempre que há uma perspectiva de solução para o banco, é uma boa notícia".

"A solução do Governo foi abandonar o banco e os clientes. Esta solução [compra do banco] em comparação com o que existe é boa, mas não é uma solução perfeita, porque perfeita era receber o dinheiro que lá está e está congelado há oito meses", refere.

Entretanto, o representante dos clientes do BPP Durval Padrão diz ter esperança de que a situação dos depositantes "evolua no bom sentido" após a aquisição do banco anunciada pela Sociedade Comercial Orey Antunes.

10 de Julho de 2009

I ONLINE
Comunicado

Domus e Orey cancelam aliança

Duarte d'Orey ofereceu um euro para comprar o BPP

A compra de 25% da Orey Financial pela Domus, vista como uma aliança para a eventual compra do BPP e do BPN, não se vai concretizar.

"A Sociedade Comercial Orey Antunes informa que o acordo para a abertura de 25% do capital da sua participada Orey Financial ao Grupo Domus não se irá concretizar nos moldes anunciados", lê-se num comunicado enviado ao regulador do mercado, onde se justifica o cancelamento do negócio com a "actual conjuntura macroeconómica menos favorável".

A aliança entre o Grupo Orey e a Domus fora anunciada em Dezembro do ano passado, surgindo depois dos dois grupos terem manifestado interesse no BPP e no BPN. A Orey tinha oferecido um euro pelo BPP e a Domus assumido publicamente estar de olho no BPN.

O acordo entre os dois grupo é agora limitado ao "objectivo de analisar e explorar oportunidades conjuntas num modelo de parceria e colaboração contínua, nomeadamente na área de gestão de créditos vencidos, em particular no mercado brasileiro, e na área dos fundos imobiliários".

I ONLINE 24/08/10

Pedro Latoeiro